
Je suis né à Brest le 3 mars 1942, en pleine deuxième guerre mondiale, dans un pays occupé par les Allemands. Brest, base sous-marine avancée dans l’océan Atlantique, port-refuge des croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, et siège de l’état-major de la Kriegsmarine. Brest, sévèrement bombardée, et dont en septembre 1944, selon « Barbara », le célèbre poème de Jacques Prévert, « il ne reste rien ». Dès l’enfance j’ai su le prix qu’il faut payer pour reconquérir la Liberté.
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L’accès aux études universitaires en 1960 me donne des clefs d’entrée du monde intellectuel, social et politique. Le virage pris vers l’océanographie en 1967 va m’amener à découvrir la planète Terre, ses océans et ses continents. Au-delà de l’Europe je parcours l’Afrique, l’Amérique et l’Asie, lors d’escales ou de séjours liés à la recherche ou à l’enseignement.